GALERIE ZBERRO

Ce titre fait référence au texto. Un texte envoyé par la Nature, la Terre… Il est donc tout aussi surréaliste que les tableaux d’Annabel.

On connaît tous quelqu’un qui est tellement connecté que la meilleure façon de communiquer avec lui reste de lui envoyer un message. (Parfois plus encore que de l’avoir en face)

Dans une société ou la rapidité et la productivité sont des obsessions, ou le temps se doit d’être rentabilisé à tout prix, les peintures d’Annabel sont un appel au repos, à la lenteur, à la contemplation (personnages prenant des bains, lisant, dormant dans l’herbe…) et à la déconnexion (Les téléphone sont noyés dans des verres d’eaux, brisés par des becs d’oiseaux, ou affichent des photos de vacances).

La Nature, fantasmée ou bien réelle, arrive ici comme un appel à une temporalité oubliée, à la douceur, au repos et au jeu : de petits canards nous amusent dans un bain, des bébés moutons ou des faons s’endorment dans nos bras, des mésanges bienveillantes veillent sur nous.

En sortant de l’exposition, votre seule envie sera de poser votre téléphone, faire une pause et regarder à nouveau le ciel et les arbres.

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This title refers to the text. A text sent by Nature, the Earth… It is therefore just as surreal as Annabel’s paintings.

 We all know someone who is so connected that the best way to communicate with them is to send them a message. (Sometimes even more so than having them face to face!)

 In a society where speed and productivity are obsessions, where time must be made profitable at all costs, Annabel’s paintings are a call to rest, to slowness, to contemplation (characters taking baths, reading, sleeping in the grass…) and to disconnection (telephones are drowned in glasses of water, broken by birds’ beaks, or displaying vacation photos).

Nature, fantasized or real, arrives here as a call to a forgotten temporality, to softness, to rest and to play: small ducks amuse us in a bath, baby sheep or fawns fall asleep in our arms, benevolent titmice watch over us.

When you will  leave the exhibition, your only desire will be to put down your phone, take a break and look again at the sky and the trees.