Torrick Ablack akka Toxic expose à la galerie Géraldine Zberro à Paris du 16 au 27 juin 2016

toxic. Torrick Abblack

 

Nous l’attendions en solo show a Paris depuis 10 ans, Torrick Ablack, plus connu sous le nom de Toxic, revient enfin avec l’exposition “Get in where you fit in” réunissant ses oeuvres les plus récentes.

 

L’exposition aura lieu à la Galerie Géraldine Zberro du 16 au 27 juin 2016.

 

Toxic, reconnu comme l’un des pionniers du street art des années 80, présentera des peintures toujours influencées par le lettrage parfois poussé jusqu’à l’abstraction. Il nous livre un univers complexe et coloré, composé de symbols et de tags. Sa maitrise des couleurs reste intact et bien reconnaissable. Ses oeuvres expriment force et apaisement En collaboration avec le photographe Fred Atax, des photos de Haiti retravaillées à la bombe seront également présentées, ainsi que des dessins, afin de montrer l’ensemble de son travail actuel.

 

Né en 1965 dans le South Bronx, l’américain Torrick Ablack, d’origine Caribéenne, est l’un des précurseur du mouvement Graffiti des années 80. Toxic, grandit dans le Bronx et commence à l’âge de 13 ans à graffer sur les trains et les murs de New York, aux côtés de ses amis.

 

Compagnon de route de Jean-Michel Basquiat, il forme avec lui et Rammelzee le groupe des Hollywood Africans, nom d’un célèbre tableau de Basquiat.

Toxic apparaîtra dans trois oeuvres de Basquiat. La plus connue, réalisée en 1984, le représente en pied et porte son nom « Toxic ».Cette œuvre est exposée au Whitney Museum.

Dans les années 80, il expose régulièrement à New York à la célèbre Galerie Fashion Moda et chez Sidney Janis. Depuis 30 ans, son talent et son succès, auprès d’un public averti, ne se sont jamais démentis. Il est exposé partout en Europe.

En 2006, le Brooklyn Museum rend hommage aux précurseurs du mouvement graffiti et consacre Toxic comme artiste majeur aux côtés de légendes comme NOC 167 et Bear 167.

Il est aujourd’hui reconnu comme un des grands maîtres qui ont su transporter le street art vers les sommets de l’art contemporain

Lors de la vente street art chez Artcurial en février 2016, Toxic gagne la mention prix record avec une oeuvre vendu aux enchères à 26000 euros.